“À Concarneau je me sens bien”

INTERVIEW AVEC KELLY IREP.

Elément incontournable depuis le début de saison, il vient de prolonger son contrat d’un an au sein de l’US Concarneau, rencontre avec Kelly Irep.

Salut Kelly. Peux-tu te présenter et décrire ton parcours avant ton arrivée à l’US Concarneau ?

J’ai 22 ans et je suis originaire de Paris. J’ai fais 3 ans au Stade Malherbe de Caen, mais à cause d’erreurs extra sportives, je n’ai pas pu signer mon contrat professionnel. Par la suite, ça a été compliqué pendant 6 mois puis j’ai eu la chance de me relancer à Raon-l’Étape (CFA2 puis CFA) pendant un an et demi jusqu’à l’appel du coach, Nicolas Cloarec, pour signer à Concarneau. J’ai dis oui sans hésiter.

Pourquoi avoir choisi Concarneau après ton expérience dans les Vosges ?

J’avais d’autres propositions pour des clubs de National, mais c’est le discours du coach qui m’a séduit. Ça se voyait qu’il avait confiance en moi et qu’il me voulait. Donc je n’ai pas hésité.

Tu viens de prolonger ton contrat avec le club, peux-tu nous en dire un peu plus ?

Le coach, le président ainsi que le directeur administratif ont vu que je faisais un bon début de saison et ils étaient contents de moi, ils souhaitaient donc que je prolonge l’aventure l’année prochaine. Ça prouve que le club me fait confiance, et j’en suis très content. À Concarneau je me sens bien, c’est une ville où je me sens à l’aise. Au sein du club et du groupe, je me suis vite intégré, les joueurs m’ont vite accepté.

Quels sont tes objectifs en signant un an de plus avec Concarneau ?

Aujourd’hui mon objectif personnel c’est d’aller côtoyer le haut niveau car je sais qu’au delà de mes 22 ans j’ai encore la possibilité d’évoluer en ligue 2 ou en ligue 1. Après, à titre plus général, c’est de faire monter le club en ligue 2 et de faire plaisir aux supporters.

Revenons quelques mois en arrière, comment s’est passée ton intégration au sein du vestiaire ?

Mon intégration s’est bien passée. Au début forcément c’était un peu compliqué car je ne connaissais personne hormis deux, trois joueurs. Mais c’est le fait de connaître ces joueurs qui m’a permis de vite me mettre dans le bain et de bien m’entendre avec le groupe. Il y a des anciens, des nouveaux, des jeunes et je trouve que ça se passe super bien entre tout le monde, il y a une bonne ambiance.

Le début de saison est un peu compliqué, quel est l’état d’esprit du groupe aujourd’hui ?

C’est un début de saison un peu compliqué au niveau du collectif car on enchaine les matchs nuls et quelques défaites. C’est le début de saison mais il reste encore une vingtaine de matchs et en national ça va vite, tout peut arriver. Là on est en bas du classement, mais à la fin de saison on peut finir dans le haut du classement.

Il y a de l’inquiétude au sein du vestiaire ?

Non, nous ne sommes pas inquiets car dans le groupe, il y a des joueurs de qualité, des très bons joueurs. Ça va le faire.

Après avoir évolué en CFA, et CFA2, qu’est ce que tu penses du championnat de National ?

C’est un championnat rude et indécis. Quand tu regardes l’année dernière les trois équipes qui sont montées en ligue 2, au début elles étaient dernières et au final elles sont montées. Donc c’est un championnat où tout peut arriver. Il faut se battre sur chaque ballon et chaque duel. À titre personnel, c’est un bon championnat car j’adore tout ce qui est contact, rude.

Samedi, vous vous déplacez à la Montagne pour le 6ème tour de la Coupe de France. Comment allez-vous abordez cette rencontre ?

On va aller à la Montagne et ce ne sera pas pour rigoler avec eux, sans leur manquer de respect. C’est un club qui est deux divisions en dessous de nous et la moindre des choses c’est de les respecter, leur mettre un score et leur montrer que la national et la cfa2 ce n’est pas le même championnat. Mais c’est aussi pour aller loin dans la compétition…

D’ailleurs, quels sont vos objectifs en Coupe de France ?

Le coach nous a dit que la Coupe de France est quelque chose d’important, de sacré ici. L’objectif est d’aller le plus loin possible et de jouer à Guy Piriou des clubs de l’élite pour plus tard laisser une trace. Ça tient à cœur aux supporters, et avec le groupe on a envie de leur donner du plaisir.

Quelles sont tes ambitions sportives sous deux, trois ans ?

Je me projette tous les jours. Dans deux, trois ans j’espère être professionnel et évoluer en ligue 1 ou en ligue 2.

Avec l’US Concarneau ? 

Si c’est avec l’US Concarneau je serai très content. Après on verra, c’est à nous de nous battre et de prendre des points sur chaque match et de monter au classement.

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